1- La réduction des déchets par les plateformes de livraison de repas
Depuis la pandémie de Covid-19 et les périodes de confinement, les plateformes de livraison de repas ont connu un essor considérable.
Leur succès n'est pas sans conséquences sur l'environnement car il s'accompagne d'une forte augmentation des déchets plastiques liés aux emballages.
Pour remédier à ce problème, une vingtaine de sociétés de livraison, parmi lesquelles Uber Eats et Deliveroo, ont signé le 15 février dernier une charte pour réduire de 50 % leurs emballages plastiques dès le 1er janvier 2022.
2- La fin du financement des énergies fossiles
La COP26 qui s'est tenue cette année à Glasgow a débouché sur des engagements timides et un bilan mitigé.
Mais certains pays ont décidé d'agir plus vite et plus fort pour lutter contre le réchauffement climatique. Une coalition menée par le Royaume-Uni et réunissant une trentaine de pays s'est engagée à ne plus financer les énergies fossiles à partir de 2022.
Dès le 1er janvier 2022, les pays signataires, parmi lesquels figurent la France, le Canada et les États-Unis, vont cesser de financer tout nouveau projet d'exploitation des énergies fossiles à l'étranger.
3- L'interdiction des publicités climato-sceptiques sur Google et YouTube
Autre bonne nouvelle sur le front de la lutte contre le réchauffement climatique : en octobre dernier, Google et YouTube ont décidé d'interdire la monétisation de contenu et les publicités climato-sceptiques.
Ces géants du numérique ont décidé de bannir les contenus "contredisant le consensus scientifique bien établi sur l'existence et les causes du changement climatique".
Avec cette décision, Google et sa filiale sont entrés en guerre contre la désinformation qui fait rage sur Internet.
Pour justifier ces nouvelles conditions d'utilisation, l'équipe de Google Ads, chargée du contrôle des publicités, a indiqué s'être référée aux travaux du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.
4- L'interdiction de détruire les invendus non alimentaires
La France, qui a été l'un des premiers pays à interdire la destruction des invendus alimentaires, a annoncé le 13 décembre 2021 sa volonté d’interdire l'incinération des invendus non alimentaires comme les appareils électriques, les meubles ou les vêtements à partir du 1er janvier 2022.
Cette mesure, qui s'inscrit dans la loi anti-gaspillage et pour l'économie circulaire (AGEC), devrait accélérer le développement du recyclage dans les secteurs concernés, en particulier dans l'industrie textile qui représente 40 % des invendus non alimentaires en France.
Cette nouvelle loi vise aussi le secteur des produits d'hygiène qui incinère encore 9 % de ses invendus.
Elle devrait donc éviter un énorme gâchis, d'autant plus qu'elle est assortie de sanctions, avec des amendes pouvant aller jusqu'à 15.000 € par manquement et par personne morale.
5- L'interdiction des pesticides dans les lieux de vie communs
Les espaces verts qui nous entourent, qu'ils soient publics ou privés, seront bientôt moins pollués.
En effet, les produits phytosanitaires qui avaient déjà été bannis des forêts et des lieux de promenade des collectivités en 2017, puis interdits à l'usage non professionnel dans les jardins des particuliers en 2019, vont être interdits dans tous les lieux de vie communs à partir de juillet 2022.
À compter de cette date, les pesticides ne pourront plus être utilisés dans tous les lieux fréquentés par le public. Cela comprend les copropriétés, les jardins d'hôtels ou d'entreprises, les zones commerciales, les cimetières, les écoles, les campings et les parcs d'attractions.
Seuls les produits de biocontrôle et les produits dont l'utilisation est autorisée en agriculture biologique pourront désormais être employés dans ces espaces.
Les équipements sportifs comme les pistes d'hippodrome, les terrains de tennis sur gazon et les greens de golf sont également concernés par cette interdiction. Mais une dérogation est prévue jusqu'en janvier 2025 pour les équipements de haut niveau pour lesquels aucune solution technique ne permet d'obtenir la qualité requise dans le cadre des compétitions officielles.