5 choses à savoir sur les ours blancs
La Journée internationale de l'ours polaire fixée par l'association Polar Bears International (PBI) à la date du 27 février est l'occasion de sensibiliser le grand public à la cause des ours polaires.
Malgré ses allures de gros nounours au pelage blanc, l'ours polaire est le plus grand ursidé de la planète et le plus grand carnivore terrestre !
On l'appelle ours "blanc" ou "polaire" mais son nom scientifique Ursus maritimus signifie "ours marin". Cette dénomination est plus juste car sa vie tout entière est liée à l’océan, et plus particulièrement à la banquise ou glace de mer.
Le plus grand prédateur de l'Arctique est un chasseur infatigable qui dépend de la banquise, son habitat naturel, pour chasser et se nourrir.
A ce jour, près de 60% de la population mondiale d'ours polaires vit sur le territoire canadien.
Néanmoins, on trouve aussi cette espèce menacée aux États-Unis, au Groenland, en Norvège et en Russie.
Copyright : Ansgar Walk
Des menaces multiples
On doit la création de la Journée internationale de l'ours polaire à l'association Polar Bears International (PBI), l'un des groupes les plus engagés pour la protection des ours blancs (voir le lien vers leur site ci-dessous).
Pourquoi consacrer une journée mondiale à cet animal ? Tout simplement parce qu'en ces temps de changement climatique, cette espèce est l'une des plus menacées.
La banquise, son habitat naturel depuis des milliers d'années, est littéralement en train de lui fondre sous les pattes : le réchauffement climatique entraîne la réduction de la superficie de la banquise en été, et de l'épaisseur des glaces en hiver.
Or, la plupart des ours polaires passent toute leur vie sur la banquise pour y chasser le phoque annelé, s'engraisser, s'y reproduire et élever leurs petits. Il faut savoir que si les femelles ne parviennent pas à se nourrir suffisamment et à atteindre une certaine masse, elles ne peuvent plus donner naissance à des oursons.
Aujourd'hui, la population mondiale de ces ursidés est évaluée entre 20.000 et 25.000 individus.
Les spécialistes estiment que l'ours est capable de s'adapter jusqu'à un certain point au réchauffement de son habitat, mais la disparition de la banquise pourrait bien être trop rapide pour lui en laisser le temps.
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Des idées pour les protéger
A l'occasion de la Journée internationale de l'ours polaire, l'association Polar Bears International lance une campagne appelée The Thermostat Challenge afin de sensibiliser le grand public aux conséquences du réchauffement climatique sur les ours polaires.
"Nous pouvons faire beaucoup à court terme pour augmenter la résilience des ours polaires, mais pour permettre leur survie à long terme dans des conditions similaires à celles que nous connaissons aujourd'hui, il faut agir de manière globale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre" indique Geoff York, l'un des responsables de l'association.
Sur son site web, cette organisation propose plusieurs habitudes que chacun peut adopter pour réduire sa consommation d'énergie et donc son empreinte écologique :
- en hiver, baissez votre chauffage d'un degré ou deux
- en été, diminuez votre utilisation de l'air conditionné en ne le réglant pas trop froid : plus la température demandée est froide, plus cela consomme d'énergie !
- rénovez l'isolation thermique de votre logement : cela vous permettra non seulement de faire des économies d'énergie sur le long terme, mais aussi de diminuer votre impact sur l'environnement
- partagez vos engagements sur les réseaux sociaux avec les hashtags #PolarBearDay et #ThermostatChallenge.
Copyright : Alan D. Wilson