Un label créé en 1992
L'écolabel européen fête ses 25 ans d'existence en 2017. Ce système volontaire d'étiquetage environnemental a en effet été mis en place par la Commission européenne en 1992, dans le cadre d'un plan d'action de la Commission européenne sur la consommation et la production durables.
Le label écologique de l'UE a été officiellement institué par le règlement (CEE) N° 880/92 du Conseil du 23 mars 1992, publié dans le Journal officiel de la Commission européenne du 11 avril 1992.
Le règlement communautaire en vigueur aujourd'hui est le règlement (CE) N°66/2010 du 25 novembre 2009, applicable depuis le 20 février 2010.
Ce marquage concerne les produits et les services, et constitue le seul label écologique officiel utilisable dans tous les pays membres de l'Union Européenne.
Les produits ou services labellisés répondent à des normes élevées en matière d'environnement et de performance. On en dénombre aujourd'hui près de 39.000 sur le marché.
En France, cet écolabel est délivré par AFNOR Certification, un organisme certificateur indépendant.
Près de 800 hébergements labellisés
La Commission a adopté début 2017 une série révisée de critères pour la catégorie de produits "Services d'hébergement touristique" (décision 2017/175 / CE).
Cette réforme des critères de l'écolabel européen a été publiée le 2 février au Journal officiel de la Commission européenne.
Désormais, les catégories "Services d'hébergement touristique" et "Services de camping" ont fusionné en un seul groupe.
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A ce jour, on compte au sein de l'Union Européenne 796 hébergements touristiques porteurs de l'Ecolabel européen, dont 112 hôtels et campings en France.
Il s'agit d'entrepreneurs individuels ou de grands groupes hôteliers comme Scandic ou Hilton, qui gagnent ainsi en visibilité auprès des consommateurs.
Les hébergements touristiques sont la catégorie de services la plus populaire au sein du label écologique de l'UE : ils représentent 40% du total des licences délivrées.
De nouveaux critères
La réforme de l'écolabel européen pour les hébergements touristiques vise à renforcer les efforts des entreprises en faveur d'un label écologique crédible et du développement de l'économie circulaire en Europe.
En étant toujours plus exigeant, ce label aide ces hébergements à se démarquer globalement des autres hôtels par leur excellence environnementale et leurs engagements de responsabilité sociale des entreprises.
Les citoyens de l'UE qui veulent voyager durablement peuvent plus que jamais se fier à cette marque pour choisir leur hébergement car le label prend en compte les économies d'eau et d'énergie, la réduction des déchets et l'empreinte CO2 des établissements.
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Les nouveaux critères simplifiés se concentrent sur des points essentiels tels que :
- l'empreinte carbone
- l'efficacité énergétique
- l'économie et la réutilisation de l'eau
- la production de déchets
- le gaspillage alimentaire (avec des mesures comme la sensibilisation des hôtes et des actions préventives pour éviter ce gaspillage)
- l'utilisation de produits locaux et de saison
- les conditions de travail dans les établissements touristiques (avec de nouvelles exigences liées au salaire minimum des employés, aux assurances et aux heures de travail).
Ces critères d'hébergement touristique seront valables pour une période de 5 ans.
Bon à savoir
L'année 2017, qui marque les 25 ans de l'écolabel européen, est aussi l'Année internationale du tourisme durable.
Pour célébrer l'événement, la Commission européenne va organiser une Conférence sur les opportunités et les défis futurs du tourisme.
Cette conférence sur le tourisme durable se tiendra à La Valette, à Malte le 8 mai 2017 et traitera des questions suivantes :
- comment promouvoir les "champions" de la durabilité
- comment la durabilité s'inscrit dans les tendances futures du tourisme.
Les deux EMAS et les acteurs du tourisme porteurs de l'Ecolabel européen apporteront leurs témoignages sur les avantages de cette certification.
