Un écrin de verdure
Dans les années 1950, l'industriel Paul Ricard a fait l'acquisition des îles de Bendor et des Embiez afin d'en faire un lieu de vacances familiales. Ces îles prennent alors le nom d'îles Paul Ricard.
Plus de cinquante ans plus tard, l'île des Embiez est toujours une destination d'exception pour des séjours nature.
Réputée pour ses criques, ses calanques sauvages, ses rochers sculptés par la mer et ses fonds sous-marins, cette île de 95 hectares a été préservée du béton et de la circulation automobile.
On y recense 90% des essences végétales méditerranéennes connues.
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Une nature préservée
Grand défenseur de la nature et de la mer, Paul Ricard était avant-gardiste en matière d'écologie. Il a fait de l'Ile des Embiez un modèle de protection de la faune et de la flore, en particulier des espèces marines, en créant dès 1966 l'Institut océanographique Paul Ricard.
Aujourd'hui, l'île est membre du réseau européen Natura 2000 et continue de préserver son environnement exceptionnel.
Par ailleurs, la circulation automobile est quasi interdite sur l'île et les véhicules de service fonctionnent à l'énergie électrique. Pour les visiteurs, l'île se découvre à pied ou à vélo. On peut aussi y pratiquer la voile et la plongée sous-marine.
Les plages ne sont pas aménagées mais ont gardé leur beauté sauvage. Elles sont au nombre de sept et arborent le Pavillon Bleu pour la qualité de leurs eaux de baignade.
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Depuis plus de dix ans, une journée "île propre" est organisée et consiste en un grand nettoyage du littoral, des sentiers, des salins et du port.
Un port écologique
Ouvert toute l'année, le port Saint-Pierre de l'île des Embiez abrite 750 bateaux, voiliers ou à moteur.
Ce port très prisé des plaisanciers répond parfaitement aux recommandations environnementales. Il est d'ailleurs labellisé Pavillon bleu et certifié Port Propre et ISO 14001.
Pour préserver les milieux marins, il est équipé d'un poste de récupération des eaux grises et noires, ainsi que d'aires d'avitaillement et de carénages adaptées aux dernières normes environnementales...
Des douches et sanitaires avec raccordement des eaux usées au continent sont à disposition en trois points différents du port, afin de limiter le plus possible les rejets éventuels provenant des bateaux.
Les eaux du port sont analysées toutes les semaines en saison.
Copyright : Marianne Casamance
Tous ces efforts ont permis au port des Embiez d'être élu premier port d'escale de Méditerranée par la revue "Voile Magazine" en mars 2016.
On peut aussi accéder à l'île en navette depuis le petit port du Brusc. Le trajet dure seulement 12 minutes en bateau. En juillet et en août, une liaison maritime est mise en place au départ du port de Sanary.
Un institut dédié à la mer
L'Institut océanographique Paul Ricard, qui fête ses 50 ans d'existence en 2016, dispose d'un centre de recherche et d'une équipe scientifique permanente sur l'île des Embiez.
Son aquarium et son musée, installés dans le Fort Saint Pierre, accueillent le public tout au long de l'année afin de le sensibiliser à la protection de la Méditerranée.
L'aquarium abrite une centaine d'espèces animales et végétales méditerranéennes, tandis que le musée est dédié à la Méditerranée, à l'écologie et la biologie des écosystèmes marins, aux espèces protégées et à l'archéologie autour de l'archipel des Embiez.
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Les recherches de l'Institut océanographique Paul Ricard portent sur des enjeux environnementaux propres à la Méditerranée : les espèces menacées et protégées (hippocampe, grande nacre, mérou brun), la biodiversité marine, le suivi écologique du littoral provençal et l'impact du changement climatique.
Selon l'une des petites-filles du fondateur : "En créant l'Institut océanographique Paul Ricard, mon grand-père avait compris bien avant l'heure que la Méditerranée était en danger, qu'il fallait agir pour la connaitre et la protéger".
Vous trouverez plus d’informations sur le site officiel : http://www.institut-paul-ricard.org/
