Présentation du label
Le label Clévacances a développé une qualification Environnement pour distinguer les locations de vacances à faible impact sur l’environnement.
Cette qualification s’applique à des gîtes, locations et chambres d’hôtes déjà labellisés Clévacances et qui ont une démarche d’éco-tourisme et d’habitat durable.
Elle a un triple objectif :
- préserver l’environnement
- répondre au attentes d’une clientèle sensible aux questions d’éco-citoyenneté et d’écologie
- valoriser les propriétaires d’hébergements touristiques engagés en matière de développement durable.
Histoire du label
Clévacances est un label de locations de vacances reconnu et agréé par le Ministère du Tourisme. Il a été créé en 1995 par la Fédération Nationale des Locations de France.
Depuis 2002, l’offre Clévacances s’articule autour de plusieurs qualifications thématiques comme les hébergements Bacchus (pour les amateurs de vin et de vignoble), Pêche (pour les pêcheurs) ou Affaires (pour les professionnels en déplacement).
Ce label a lancé la qualification Environnement en décembre 2008. En janvier 2010, elle concernait déjà 43 hébergements soucieux de réduire leur impact sur l’environnement.
Les critères à remplir
Pour obtenir la qualification Environnement, les gîtes, locations et chambres d’hôtes labellisés Clévacances doivent remplir un certain nombre de critères obligatoires. Certains critères ne deviennent obligatoires qu’en cas de nouveaux investissements.
De plus, tout hébergement classé Haute Qualité Environnementale (HQE) est automatiquement intégré à la qualification Environnement.
La charte Environnement de Clévacances comprend 4 grandes exigences :
- une maîtrise des dépenses énergétiques
- une gestion économe de l’eau
- l'utilisation de produits et de matériaux sains et recyclables
- une meilleure gestion des déchets.
Pour réduire leur impact sur leur environnement, les hébergements labellisés "Clévacances Environnement" doivent notamment s’équiper d’appareils électroménagers de classe A, d’ampoules basse consommation dans les pièces de séjour et d’une isolation thermique. Les nouvelles constructions doivent aussi privilégier la bio-climatisation.
Pour économiser l’eau, ils doivent être dotés de récupérateurs d’eau de pluie et/ou d’eaux grises, de systèmes économiseurs d’eau sur les robinets et les toilettes (6 litres maxi) et assurer un traitement approprié des eaux usées. En cas de nouveaux investissements, ils doivent faire l'acquisition d’électroménager à faible consommation d’eau.
Par ailleurs, ces hébergements garantissent des produits et matériaux sains et recyclables pour l’entretien (produits éco-labellisés) et pour la construction en cas de nouveaux investissements (peintures et matériaux éco-labellisés ou matériaux traditionnels comme la terre cuite, les briques ou le bois).
Ils doivent aussi mettre à disposition des poubelles séparées pour le tri des déchets et préserver l’environnement jusque dans leurs aménagements extérieurs : choix d’essences locales adaptées au sol et au climat, préservation de la biodiversité et irrigation maîtrisée des espaces verts, revêtements de voiries discrets et perméables pour faciliter les écoulements).
